Chroniques d'expat au Québec
Comme je le disais dans mon précédent billet,
Mon anglais laborieux ne rend pas l’expérience des conférences dans cette langue des plus satisfaisante. Je décidai donc de faire l’impasse sur toutes les présentations en Anglais. À savoir, parmi celles que j’avais programmées, les premières du matin et celles qui clôturaient la journée.
Je commençai donc ma journée par l’exposé de Marc-André Langlais, dont le titre était :
Bon, a priori, pour celui qui comme moi n’avait jamais entendu parler de cette méthode, la présentation n’était pas des plus gaies. Je n’en garde d’ailleurs aucun souvenir. Mais comme je suis quelqu’un de curieux, j’ai fouillé un peu. En résumé, « à la louche », c’est une façon d’appréhender la réalisation d’un projet. Et à la lecture de ces lignes, il apparait que plus on travaille en équipe avec ses clients, meilleur sera le résultat. C’est pas révolutionnaire comme concept mais …
Les 4 valeurs
- Les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils.
- Du logiciel qui fonctionne plus qu’une documentation exhaustive.
- La collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle.
- L’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan.
Les 12 principes
- Notre plus haute priorité est de satisfaire le client en livrant rapidement et régulièrement des fonctionnalités à grande valeur ajoutée.
- Accueillez positivement les changements de besoins, même tard dans le projet. Les processus agiles exploitent le changement pour donner un avantage compétitif au client.
- Livrez fréquemment un logiciel opérationnel avec des cycles de quelques semaines à quelques mois et une préférence pour les plus courts.
- Les utilisateurs ou leurs représentants et les développeurs doivent travailler ensemble quotidiennement tout au long du projet.
- Réalisez les projets avec des personnes motivées. Fournissez-leur l’environnement et le soutien dont ils ont besoin et faites-leur confiance pour atteindre les objectifs fixés.
- La méthode la plus simple et la plus efficace pour transmettre de l’information à l’équipe de développement et à l’intérieur de celle-ci est le dialogue en face à face.
- Un logiciel opérationnel est la principale mesure d’avancement.
- Les processus agiles encouragent un rythme de développement soutenable. Ensemble, les commanditaires, les développeurs et les utilisateurs devraient être capables de maintenir indéfiniment un rythme constant.
- Une attention continue à l’excellence technique et à une bonne conception renforce l’agilité.
- La simplicité – c’est-à-dire l’art de minimiser la quantité de travail inutile – est essentielle.
- Les meilleures architectures, spécifications et conceptions émergent d’équipes auto-organisées.
- À intervalles réguliers, l’équipe réfléchit aux moyens de devenir plus efficace, puis règle et modifie son comportement en conséquence.
Résumé de la mise en pratique
Le développement agile, appelé aussi développement adaptatif, se caractérise donc par un style de conduite de projet itératif incrémental, centré sur l’autonomie des ressources humaines impliquées dans la spécification, la production et la validation d’une application intégrée et testée en continu (méthode agile).
C’est à partir de ces réalités pratiques, et non pas sur la base d’une théorie globale ou structurante, que l’agilité progresse vers les sphères les plus hautes de l’organisation.
MERCI WIKIPÉDIA ( certaines phrases sont écrites en langage universitaire, mais sont tout de même compréhensibles 😉 )
Si j’avais eu l’idée de lire ceci avant la conférence, sans doute eusse-t-elle été plus profitable.
Deuxième rendez-vous de la matinée, Cynthia Savard-Saucier, qui nous présentait:
Rien que l’intitulé vous émoustille, transformant d’un seul coup le travail du designer web en « arme fatale 2.0 » ! Nous avons eu droit à un exposé d’une grande limpidité, d’une grande clarté. Je retiens de cette présentation la notion d’affordance …
Affordance
Le terme d’affordance est emprunté à l’anglais et il est parfois traduit par « potentialité« . Il dérive du verbe to afford qui a un double sens : « être en mesure de faire quelque chose » et « offrir ».
.Le terme est utilisé dans différents champs, notamment la psychologie cognitive, la psychologie de la perception, la psychologie ergonomique, le design, l’interaction homme-machine et l’intelligence artificielle où il prend une définition plus proche de « potentialité ».
le terme a été utilisé en ergonomie de manière encore plus restreinte : pour se référer à la « capacité d’un objet à suggérer sa propre utilisation », par exemple, sans qu’il ne soit nécessaire de lire un mode d’emploi. On parle aussi d’utilisation intuitive (ou du caractère intuitif) d’un objet.
Merci encore Wikipédia
Voilà vraiment une notion essentielle pour les designers.
Et bien sûr celle de design hostile. Du mauvais design – qui peut être volontairement laid – au design « mortel », en passant par une architecture de site hostile ( au visiteur ) et un design cruel, je vous invite à redécouvrir la présentation de Cynthia :
Quant à moi, je retournai m’asseoir au bar du Café du Monde pour dîner…
Je commençais mon après-midi avec l’entrevue réalisée avec Karl Boulanger, fondateur de tonresto.com
Karl a fondé tonresto.ca il y a quatre ans maintenant et travaille avec quelque 200 restaurateurs à Québec. Depuis quelques mois, son équipe et lui travaillent sur un outil de réservation en ligne, nommé Libro, qui facilitera le processus de sélection d’un restaurant des guides dits «traditionnels». En 2014, il fait l’acquisition du populaire site quoifaireaquebec.com qui se positionne encore et toujours comme la référence événementielle à Québec. Valorisant l’expérience et le travail d’équipe. Il travaille avec plusieurs partenaires afin qu’ensemble, chacun puisse s’affairer aux tâches qu’ils accomplissent le mieux.
Étant issu de monde de la restauration, j’ai pris un grand intérêt à écouter Karl exposer son cheminement, sa façon d’établir et de maintenir le contact avec ses clients. Il est clair que la dynamique engendrée par Libro et quoifaireaquebec.com ne pourra être que profitable au développement de tonresto.ca
Sacha Declomesnil sait de quoi il parle. Il suffit de jeter un coup d’oeil à son CV pour comprendre.
Associé d’O2 Web, en charge de la stratégie et responsable du bureau de Montréal.
Stratégie numérique, accompagnement dans l’évolution des modèles d’affaires, Ecommerce, médias sociaux, SEO, web design et production front et back end.
Les 40 professionnels d’O2Web constituent le coeur d’une agence numérique 360 offrant une panoplie complète de services numériques à ses clients, depuis la stratégie jusqu’à la production.
Nous sommes « technology agnostic ». Nous recommandons des technologies qui s’adaptent aux besoin de nos clients. Selon les cas nous développons en php, en ruby, ou ruby on rails. Nous maitrisons les CMS Drupal, Magento, WordPress, Typo3 (même si on le recommande de moins en moins), Joomla ou Concrete5.
Nous avons adopté la méthode agile pour la gestion de nos mandats.
Nous avons un « track record » dont nous sommes fiers en commerce électronique, en culturel, en philanthropie, en pharma et en retail. Appellez nos clients pour savoir ce qu’ils pensent de nous, et comment ils ont aimé travailler avec nous et vous verrez que c’est notre meilleur gage de qualité et de professionnalisme.
A la volée, j’ai surtout retenu deux choses de cette présentation.
L’objectif étant bien sûr de cerner, de comprendre, de séduire et de garder son client …
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